Jean-Luc Van Den Heede prédit une arrivée le 23 janvier. Image: Christophe Favreau / GGR / PPL

Mark Slats a franchi le Cap Horn peu avant 6h00 UTC le 2 décembre, huit jours de moins que le leader de la course, Jean-Luc Van Den Heede, après avoir réduit l'écart de 351 milles au cours des sept derniers jours.

Le Néerlandais classé deuxième est maintenant à 1022 milles et a besoin de 0,75 nœud en moyenne plus vite pour revenir dans le même temps aux Sables d’Olonne.

Cela prend en compte la pénalité de 18 heures que Van Den Heede doit purger avant de franchir la ligne pour avoir utilisé son téléphone satellite à des fins non sécuritaires après avoir subi des dommages de mât sur son Rustler 36 Matmut il y a quatre semaines. Depuis lors, le Français de 73 ans a grimpé le mât cinq fois pour vérifier les réparations, qu’il soutient bien. Mais alors qu'il n'a aucun scrupule à pousser le bateau lorsque le vent souffle en arrière de la poutre, Jean-Luc dit qu'il doit «soigner» la plate-forme au vent pour éviter que le bateau ne claque et envoie des ondes de choc dans le mât.

Peu de temps avant d’avoir couru le Cor, Slats a déclaré qu’il tentait désormais de gagner, poussant son Rustler 36 Ohpen Maverick aussi fort que possible. Van Den Heede ne peut que pousser aussi fort qu'il le peut en espérant que son avance sera suffisante. Il dit que sa priorité est simplement de finir sans se casser le mât.

Peut-être que le plus gros avantage de Slats sur Van Den Heede est sa capacité à aller où il veut, alors que le Français doit essayer de garder le vent à l'arrière du faisceau. Ohpen Maverick est de toute façon le bateau le plus rapide au près, ayant l’avantage de bénéficier de voiles d'avant plus grandes et plus lourdes sans la pénalité de poids que Matmut porte avec ses systèmes d'enroulement. Cet avantage tactique à lui seul permettrait de gagner une semaine à Slats.

Dans un message adressé au QG de la course, Jean-Luc était de bonne humeur et a prédit le retour d'une ETA aux Sables d'Olonne le 23 janvier, ce qui lui laisserait un temps écoulé pour la circumnavigation de 206 jours. Cela se compare aux 312 jours fixés par Sir Robin Knox-Johnston 50 ans auparavant.

La course à la 3ème place reste également tendue avec très peu d’ argent entre le Rustler 36 One and All estonien d’ Uku Randmaa et la Britannique Susie Goodall sur un autre Rustler DHL Starlight.

L'Australien Mark Sinclair et le skipper russe Igor Zaretskiy, qui se rendaient respectivement à Adélaïde et Albany pour débarquer et récurer les barques de leurs bateaux, devraient arriver à leur nouvelle destination cette semaine. Pour Sinclair, à 135 milles au sud-ouest de son port d'attache, l'Australien n'aurait pas pu mieux faire. Il ne lui en reste plus que 6 litres d'eau douce - 2 jours d'approvisionnement. Tous deux seront relégués à la classe de Chichester pour avoir fait un arrêt, ne laissant que six ou les 17 partants originaux en lice pour la Golden Globe Race.

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